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Lorsque l’on se confine en ces temps curieux…

“Des milliards de poèmes”… À vos plumes !!

La Fondation Martin Bodmer vous invite à l’écriture ! Sur le modèle du célèbre “Cent mille milliards de poèmes” de Raymond Queneau, composons tous ensemble un poème ! Faites connaissance avec ce poème combinatoire sur cette page. Tous les quatrains ainsi réunis formeront donc un poème combinatoire à la façon de Queneau !

Pour simplifier, nous nous limiterons à un seul quatrain. Voici donc les seules contraintes :

  • Quatre vers en alexandrins
  • Les rimes sont a b a b, avec a rime en “eux” / b rime en “ion”
  • Chaque phrase doit comporter un verbe

Un petit conseil : à la manière de Queneau et du surréalisme, soyez inventifs et ne redoutez pas l’insolite ! 

***

Voici un premier quatrain pour démarrer :

Lorsque l’on se confine en ces temps curieux
Je vous fais cher ami une proposition
Ne sois point accablé, mais d’un air radieux
Virevolte la plume et danse le crayon !

 

Vos contributions :

 

S’annonce le printemps, pour panser tous nos bleus,
Mais faisons attention, non à la tentation,
Laissons pour un demain tout rêve aventureux,
Rêvassons, méditons, osons cette ascension ! 
Nadine B.

 

Voici c’est le retour du printemps merveilleux
La colline est en fleurs, le coucou chante à Sion  
A la maison restons pour y rêver au mieux  
Ces atours nous inspirent d’exquises citations.
Lindsay

 

Humain écoute bien les messagers des cieux, 
Prends garde à leur courroux, modifie tes actions, 
Veille à notre survie, pour tous les amoureux, 
Régénère la terre, bien sage décision. 
Nadine B.

 

Et ce virus, ma foi, semble si dangereux. 
Ce n’est pas pour un bal, mais faisons attention, 
Car un masque après tout n’est pas si disgracieux, 
Mais des sourires nous cache, quelle déception ! 
Marina

 

Un monde plus juste demain nous rend douteux. 
Promesse des grands, ce n’est qu’interrogations. 
Avant le grand plongeon, soyons donc soupçonneux, 
Le monde est mal barré, je tombe en dépression. 
Marina

 

On utilise nos téléphones de mieux en mieux, 
Nous rejoignons les jeunes dans leurs addictions. 
Les liens, l’amour et l’amitié, ça rend heureux, 
Whatsapp toujours est là, c’est une bénédiction 
Marina

 

Quand le chant des oiseaux par un temps radieux 
Traverse la forêt ; quelle célébration ! 
La nature est si belle, cela nous rend joyeux 
Et nous incite aussi à la méditation.
Christiane

 

Lentement le temps passe et ma foi les cieux, 
La mer et la forêt m’invitent à l’évasion 
Dont les rêves me conduisent en d’étranges lieux. 
Oh beautés cruelles, l’éveil est déception.
Jean-Claude

 

Dans la rue s’amoncellent, ils sont bien belliqueux ! 
N’ont plus rien à perdre, assènent des horions 
Attendent un réconfort, mais au lieu d’un bien mieux, 
Entendent, c’est tout près, le chant des histrions. 
Nadine

 

Partout dans le monde, Corona joue le jeu, 
L’humain s’emprisonne, double de précaution, 
Fourmillent les hôpitaux, les maisons des aïeux, 
Soutenons nos soignants, s’activant toujours mieux. 
Nadine

 

Quelle est la belle idée de cette fondation 
A Cologny d’appeler nos mots pour ce jeu 
Et c’est avec toute mon imagination  
Qu’à ces manuscrits je vins apporter mon je.
Christian

 

Le printemps ne sait pas et c’est vraiment heureux !
Le xylocope violet reprend sa rotation, 
L’escholtzia flamboyant émerveille nos yeux, 
Clarkia, fleur de satin, avive l’émotion.
Nadine

 

Mon ascèse choisie, ermitage joyeux,
En mars s’est muée en obligation
Angoissante et féconde, avenir hasardeux :
C’est une étape-clé de notre évolution.
Hélène

 

Généreuse terre, soyons respectueux !
Californie du Nord, s’érige l’hypérion,
Sillonne l’océan, le puissant rorqual bleu
Dans la savane drue, rugit le roi des lions.
Nadine

 

En notre âme, nous chérissions ce jour délicieux 
Où l’on viendrait sonner notre libération 
Là, baignés de lumière, si longtemps désireux
Nos chairs encor’ suintent du temps où nous rêvions. 
Juliette

 

Bodmer nous a offert, merci la Fondation ! 
D’adoucir ce printemps, pour le moins ténébreux, 
De rêver, de créer, sans aucune ambition, 
D’embellir nos journées d’irisés camaïeux. 
Nadine

 

Compose en ce printemps des vers délicieux,
De ta plume légère emprisonne l’émotion,
Fais naître des couleurs dans ces jardins pluvieux,
Glisse des arcs-en-ciel au cœur de l’évasion.
Maria

 

Garder l’esprit en paix en ces temps fastidieux,
Résister aux tourments du monde tourbillon :
Voilà le défi, et, si viennent les adieux,
Il faut partir léger, comme le papillon.
Axel

 

Les dactyles subtils – l’aède est très studieux –
Exaltent, par milliers, Ulysse, Achille, Ilion.
Je cesse à quatre vers, poète compendieux.
Je n’y peux rien, ma foi, j’ai cassé mon crayon.
Axel

 

Avant, tout s’agitait, tout nous semblait sérieux,
Tout nous préoccupait. Sans compter, nous courions,
Rien ne nous arrêtait. N’était-ce pas curieux ?
Puis ils nous l’ont appris à la télévision :

Un virus ! C’est un monstre ! Un démon malicieux !
Prenez garde, aux abris ! Faites bien attention !
Nous étions trop fous, trop sûrs, ou trop vicieux.
Ô, Coronavirus ! Pourquoi cette affliction ?
Gaspard

 

Tu éteins la raison et attises les passions, 
Liberté retrouvée, je me sens dangereux,   
En cette tragique époque ne reste nulle option,
Si ce n’est consumer ce qui nous est précieux.
Hugo

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