Une conférence de Thomas Renard
Maître de conférences en histoire de l’art (Nantes Université ; CNRS)
Les écrits du poète florentin Dante Alighieri – au premier titre desquels La Divine Comédie – sont une source inépuisable d’inspiration pour les artistes. Depuis Sandro Botticelli jusqu’à Robert Rauschenberg et plus récemment Miquel Barcelò, nombre de peintres de renom s’y sont confrontés. Pourtant, à y regarder de plus près, l’intérêt porté aux écrits de Dante est loin d’être constant. Nous évoquerons le XIXe siècle, notamment entre les centenaires de sa mort de 1821 et 1921, point culminant de la fortune critique d’un Dante considéré tour à tour comme romantique, troubadour et nationaliste.
Illustration :
Ary Scheffer, Les ombres de Francesca da Rimini et de Paolo Malatesta apparaissent à Dante et à Virgile, 1835, huile sur toile, 166,5 × 234 cm, Londres, Wallace Collection.